Selon un rapport de l’association française the Shift Project, qui œuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone, la vidéo en ligne représente 60% des flux de données dans le monde en 2018 et 1% des émissions de gaz à effet de serre Lorsqu’on parle de vidéo en ligne, on parle à la fois des plateformes de vidéo à la demande comme Netflix ou Salto, des plateformes de partage de vidéo comme Dailymotion, Youtube, des vidéos hébergées sur les réseaux sociaux ou des sites web et des vidéos
Il ne s’agit évidemment pas d’être pour ou contre tel usage, les opportunités du numérique sont précieuses et il est tout à fait possible de réinventer nos usages des vidéos en ligne pour qu’ils soient compatibles avec les enjeux climatiques. Concernant le réseau internet tout d’abord
Selon une étude de l ‘ARCEP, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, le visionnage d’une vidéo via le réseau 4G consomme dix fois plus d’électricité et émet 23 fois plus de CO2 que via le wifi. Il est donc préférable de limiter le visionnage en 4G. Les contenus que vous regardez fréquemment peuvent être téléchargés plutôt visionnés en ligne. Télécharger vous permet de les regarder hors connexion et donc de diminuer votre consommation de données. Enfin éviter de streamer des vidéos si c’est seulement le contenu audio qui vous intéresse : la vidéo consomme dix fois plus de données que la musique seule Enfin retenez que des gestes simples dans votre usage peuvent aussi vous permettre de diminuer votre empreinte énergétique.
Quelques habitudes sont à prendre comme d’adapter la qualité du contenu que vous regardez au type d’écran que vous utilisez. Il est par exemple inutile de visionner de l’ultra Haute Définition sur un écran de téléphone portable. Vous pouvez également désactiver la lecture automatique des vidéos pour éviter que le flux continue en votre absence.