Les plantes d’origine locale ont évolué avec leur environnement ce qui représente plusieurs avantages.
En effet, elles sont adaptées au sol qu’elles connaissent et qui leur correspond. Elles sont aussi adaptées au climat et à la pluviométrie locale. Cela permet par exemple de limiter l’arrosage. Sachez également que les plantes et les animaux entretiennent des relations entre eux, ils sont interdépendants : par exemple, les pollinisateurs qui permettent la reproduction de certaines plantes.
Choisir des plantes d’origine locale, c’est s’assurer d’une bonne synergie avec leur environnement. A l’inverse, les plantes exotiques ne sont pas toujours adaptées aux jardins de métropole. Certaines peuvent devenir « envahissantes » à la fois dans votre jardin mais aussi dans l’environnement.
Les plantes exotiques ont souvent besoin de climats chauds et humides une grande partie de l’année, ce n’est pas vraiment le cas en France métropolitaine ! Par ailleurs, certaines de ces plantes exotiques sont envahissantes. C’est-à-dire qu’elles prenent la place d’autres espèces, notamment des espèces autochtones. C’est le cas pour les renouées asiatiques, les griffes de sorcière, l’herbe de la pampa, l’arbre aux papillons, plusieurs espèces d’acacia, de rhododendrons et de bambous… Lorsqu’elles envahissent tout un milieu naturel, cela peut modifier considérablement le patrimoine naturel végétal
Soyez également vigilant sur l’origine des plantes que vous achetez ou que l’on vous donne. Privilégiez des plantes qui viennent de France et si possible de votre région.
Cela favorise aussi l’économie de votre territoire. De plus, les plantes locales ont un bilan carbone considérablement réduit : c’est à la fois une bonne démarche en faveur de la biodiversité locale et pour la lutte contre le changement climatique. Alors, avant tout achat, n’hésitez pas à vérifier les étiquettes et à consulter les informations dédiées sur le site de l’Office français de la biodiversité.