Appelée aussi cobalamine, la vitamine B12 est indispensable au bon déroulement de la majorité des réactions chimiques courantes du corps humain. Elle joue aussi un rôle dans le maintien de l’équilibre de la structure nerveuse de l’organisme.
Amenée en grande quantité par certains aliments, la vitamine excédante est mise en réserve dans divers organes pour être utilisée petit à petit. Ceci explique qu’un apport insuffisant peut ne se constater que plus tard, lorsque les réserves sont épuisées. La carence se traduit par une anémie. Alors que les autres vitamines du groupe B sont éliminées par l’urine, celle-ci l’est par la bile.
Plus on est âge, plus on en a besoin
Les besoins en vitamine B12 sont faibles mais croissent avec l’âge. Ils s’expriment en µg = microgramme = 1 millionième de gramme. L’apport conseillé pour un nourrisson n’est que de 0,5 µg par jour. Les besoins augmentent graduellement jusqu’à 2,3 µg pour les adolescents, que ce soit filles ou garçons, ce qui équivaut presque aux besoins de l’adulte qui s’élèvent à 2,4 µg par jour.
La femme enceinte doit avoir une dose plus importante
L’apport conseillé est identique pour l’homme et la femme. Toutefois, une femme enceinte doit assurer un apport quotidien quelque peu supérieur, à savoir 2,6 µg et augmenter jusqu’à 2,8 µg durant l’allaitement. Dès 75 ans l’apport conseillé est de 3 µg.
Certains aliments sont riches en vitamine B12, notamment la viande, plus spécialement les abats, les crustacés et le poisson. Une portion de 100 grammes de palourdes apporte 99 µg, 100 g de foie de bœuf, jusqu’à 83 µg, 100 g de rognons ou de foie braisés maximum 77 µg. Les huîtres, le crabe, le thon, les sardines, le saumon, la truite, le hareng et les crevettes sont d’autres sources de cette vitamine mais en quantité moins importante.
Une forme synthétique de la B12, à prendre lors des repas, assure un apport suffisant de la vitamine aux personnes ne consommant pas la chair animale.