Ce que l’on appelle des premix, ce sont des mélanges d’alcool et de jus de fruits, ou d’alcool et de boissons très sucrées du type sodas, destinées à couvrir le goût de l’alcool. Il peut s’agir de vins aromatisés comme le blanc pêche ou le rosé fraise. Alors pourquoi limiter sa consommation de premix ?
Premièrement, tout simplement parce que ces boissons sont alcoolisées. Deuxièmement parce que les premix contenant du vin par exemple, sont généralement élaboré à partir de vin étranger, et/ou de moins bonne qualité, mélangés à des boissons sucrées pour écouler les stocks des producteurs. Enfin, le sucre présent dans ces boissons est lui aussi mauvais pour la santé.
De plus, tout comme les prix extrêmement bas, le marketing de ces produits attire surtout les jeunes adultes. Les distributeurs de premix n’hésitent pas, par exemple, à faire tester gratuitement leurs produits lors de soirées publicitaires. Certaines marques vont jusqu’à payer des influenceurs pour faire la publicité de leur boisson sur les réseaux sociaux. Or ces médias ciblent en grande partie les mineurs et les jeunes adultes. Malheureusement cela favorise le binge drinking, c’est à dire une consommation excessive et rapide d’alcool, et conditionne des usages qui peuvent conduire à la dépendance chez les plus jeunes.
C’est donc pour dissuader les jeunes consommateurs, qu’en 2019, le parlement a voté l’instauration d’une taxe sur les «premix» à base de vin. La taxation des «premix» à base d’alcool fort existait déjà à hauteur de 11 euros par décilitre d’alcool pur, mais les «premix» à base de vin étaient jusqu’alors exonérés.
La loi fixe donc maintenant une taxation de 3 euros par décilitre d’alcool pur, pour ces boissons à base de vin. ou vin aromatisé Car la fiscalité permet l’augmentation des prix de l’alcool et en diminue ainsi l’attractivité.
Enfin, bien sûr, rappelez-vous, comme c’est indiqué sur les bouteilles, que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération donc !