Acheter un véhicule n’est pas une chose anodine. Outre le fait de bien choisir son modèle en fonction de ses envies et de ses besoins, la question épineuse du budget demeure toujours l’élément le plus important quant à l’achat d’une voiture. Pour aider les particuliers à sauter le pas et à acquérir un modèle plus récent, et donc moins polluant, l’Etat a mis en place « la prime à la conversion » . Anciennement connue sous le nom de « prime à la casse » . On vous explique aujourd’hui comment cela fonctionne.
Une offre cumulable
La première chose à savoir concernant la prime à la conversion est qu’elle est cumulable avec le bonus écologique. Encore une fois, ce cumul d’aides s’inscrit parfaitement dans cette optique de renouveler le parc automobile français. Et donc, de le rendre plus efficient en terme de pollution et de rejets de CO2.
Dans les faits, la prime à la conversion autorise une enveloppe de 3 000 € maximum pour l’achat d’un véhicule thermique neuf ou d’occasion. Un « gain » qui peut même aller jusqu’à 5 000 € pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable, qu’il soit neuf ou d’occasion.
À cela s’ajoute donc le bonus écologique, qui de son côté, grimpe jusqu’à 6 000 € depuis juillet dernier. Cette somme n’est valable que pour l’achat d’un véhicule électrique neuf ou d’occasion, ou d’un véhicule hybride rechargeable neuf.
À noter également que le bonus écologique est voué à perdre encore de sa valeur. Plus précisément un millier d’euros pour tomber à un maximum de 5 000 € dès 2022.
Quelles sont les modalités ?
Pour bénéficier de la prime à la conversion, différents critères sont à respecter. Des critères qui différent selon l’ancienneté du véhicule et le carburant utilisé.
Si jusqu’ici, les véhicules diesel rentraient en ligne de compte, c’est désormais de l’histoire ancienne. Même les modèles les plus récents fonctionnant avec ce carburant sont donc exclus de la prime à la conversion. Seuls les véhicules essence peuvent alors prétendre à cette aide.
Mais, même pour les véhicules essence, tout n’est pas si simple. En effet, il ne s’agit pas d’acheter n’importe quelle voiture utilisant du Sans-Plomb dans son réservoir. Pour profiter de la prime à la conversion, quelques critères sont, là aussi, à respecter. Ne seront désormais éligibles que les véhicules compatibles avec la vignette Crit’Air 1. Autrement dit, tous les véhicules essence produits à partir de 2011.
Pour résumer, voilà les trois types de véhicules acceptés pour profiter de la prime à la conversion : électrique, hybride ou essence à partir de 2011 (Euro5 à minima).
Enfin, sachez que pour bénéficier de la prime à la conversion, le véhicule voué à la casse doit être en possession du propriétaire depuis au moins un an, qu’il ne doit pas être gagé et doit être immatriculéen France.
Pas que pour l’automobile
C’est un point qui est méconnu du grand public. Si l’on pense de prime abord à la prime à la conversion pour une auto, cette dernière se décliné également pour d’autres catégories.
Concrètement, il vous est possible de bénéficier de cette prime à la conversion si vous comptez acheter un vélo à assistance électrique. Dans ce cas de figure, l’aide maximale est de 1 500 € en échange de la mise au rebut d’une voiture ou d’une camionnette polluante. Et comme pour l’automobile, le bonus écologique vient vous aider dans cette démarche écologique en vous offrant jusqu’à 200 €. Voire jusqu’à 1 000 € pour un vélo cargo.
Enfin, la dernière catégorie à laquelle s’applique la prime à la conversion est celle des véhicules lourds. Enfin, prime à la conversion, pas tout à fait. Il s’agit juste du bonus écologique qui peut s’élever jusqu’à 50 000 € pour l’achat ou la location d’un poids lourd, autobus ou autocar électrique ou hydrogène neuf.