Des aides existent : par exemple le congé proche aidant, aujourd’hui indemnisé, permet de cesser son activité professionnelle pour prendre en charge un membre de sa famille, justifiant d’un taux d’incapacité permanente au moins égale à 80% ou bénéficiant de l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie) au titre d’un classement GIR 1à 3 qui désignent les différents degrés d’autonomie.
D’une durée de 3 mois renouvelable, dans la limite d’un an sur l’ensemble de la carrière, il s’adresse à tout salarié : fonctionnaire, travailleur indépendant et personne en recherche d’emploi. Pour en bénéficier, il faut faire une demande auprès de l’employeur en indiquant la durée du congé ou l’aménagement de temps de travail souhaité.
La demande à l’employeur doit être accompagnée du justificatif du taux d’incapacité permanente au moins égal à 80% ou de l’attribution de l’APA au titre des GIR de 1 à 3, d’une déclaration sur l’honneur du lien familial avec la personne aidée et préciser si on a déjà bénéficié ou non d’un congé proche aidant. Vous pouvez bénéficier d’une indemnisation – l’allocation journalière du congé proche aidant, en déposant une demande à votre CAF. L’employeur ne pas refuser le congé, sauf si le salarié ne remplit pas les conditions. Le salarié peut contester le refus de l’employeur par la saisine du conseil de prud’hommes.