Si certains produits sont touchés par l’obsolescence programmée, on estime que d’autres sont changés alors qu’ils fonctionnent encore, comme c’est bien souvent le cas des smartphones. Selon le Ministère de la Transition écologique, «seulement 40 % des pannes des produits électriques et électroniques donnent lieu à une réparation».
C’est pourquoi, depuis le 1er janvier 2021, la Loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire a intégré de nouvelles obligations dans le Code de l’environnement. Son objectif : informer le consommateur et surtout l’inciter à limiter ses achats.
C’est notamment le cas avec la mise en place de l’indice de réparabilité. Car plus on répare, moins on rachète ! Mais à quoi correspond précisément cet indice ?
Cet indice se présente sous forme de logo, représentant un écrou et une clef à molette. Une note sur 10, ainsi qu’une couleur allant du rouge au vert, indiquent le niveau de réparabilité du produit. Rouge : peu réparable, vert facilement réparable.
Le principe du logo est lié à l’obligation qu’ont les fabricants de proposer des pièces de rechange pour les leurs appareils. Le logo doit être visible et apposé sur les produits vendus en magasin ou sur internet. Mais concerne-t-il TOUS les types de produits ?
Non, ce nouvel indice ne concerne, pour l’instant, que certains produits : les téléviseurs, les ordinateurs portables, les smartphones, les machines à laver à hublots et les tondeuses. Mais il sera bientôt étendu à plus d’appareils.
Comment établir l’indice de réparabilité d’un smartphone ou d’une machine à laver par exemple ?
C’est au fabricant qu’il revient d’établir une note, selon 5 critères définis par le législateur. Parmi eux, on trouve par exemple celui de la durée de disponibilité des pièces détachées.