Le vignoble corse

Le vignoble corse

L’île de Beauté a un climat idéal pour produire de bons vins. Comme ceux qui sont élaborés au cap Corse, la péninsule qui fait face à la Côte d’Azur. L’implantation de la vigne en Corse est très ancienne.

Un peu d’histoire

Elle date des Grecs. Dés le VIe siècle avant notre ère, les Phocéens (qui ont fondé Marseille) sont présents sur cette île et y plantent de la vigne. Les Romains vont ensuite continuer. Cependant, l’île a subi pas mal de bouleversements au cours de son histoire et le vignoble en a payé les frais. Il faut attendre le rattachement de la Corse à la France pour que ses vins gagnent en qualité. Ces vins n’ont pas la réputation des Bourgogne ou des Bordeaux mais ils sont très plaisants à consommer et sont en parfaite harmonie avec cette île aux paysages superbes.

Les cépages

La vigne occupe près de 30 000 hectares. L’encépagement reste traditionnel et compte des cépages importés jadis d’Italie ou d’Espagne. Pour les rouges, on trouve du nielluccio, du sciacarello, du grenache noir, de l’alatico… Et en blanc : du vermontino (ou malvoisie de Corse), du muscat blanc à petits grains, de l’ugni blanc, du rimese, du genovisello… Les carignan, cinsault, syrah, clairette et autres sont venus plus tard.

Au début du XVIe siècle, le poète Clément Marot avait été séduit par le vin Corse. L’empereur Napoléon 1er avait toujours du Patrimonio sur sa table… Les vins du Cap Corse étaient appréciés déjà par les Romains. C’est peut être là, effectivement, que la vigne s’exprime le mieux.

Calvi et La Balagne sont des secteurs où la vigne voisine les oliviers, les figuiers et les amandiers. Il y a aussi les coteaux d’Ajaccio qui ont toujours été reconnu comme produisant de très bons vins.

Citons encore Sartène avec des vins qui gagent à vieillir, puis GigariPorto-Vecchio… Les vins corses qui ont une appellation contrôlée ont des caractères qui n’appartiennent qu’à eux : les rouges sont colorés, plein de chaleur et puissants ; les rosés ont aussi un caractère affirmé mais méritent d’être bus jeunes ; quant aux blancs, ils sont plein de finesse et possèdent de somptueux arômes. A noter un cru qui fait exception : le Patrimonio, un VDN (vin doux naturel), très agréable en apéritif ou sur un dessert.

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