Le soutien-gorge est une pièce de lingerie féminine qui est devenue incontournable dans la garde-robe de la femme moderne. Toutefois, son origine est souvent méconnue.
Au début du XXe siècle, les femmes portaient des corsets pour sculpter leur silhouette et se conformer aux canons de beauté de l’époque. Ces corsets étaient souvent inconfortables et restrictifs, et les femmes cherchaient des alternatives plus pratiques.
C’est à cette époque qu’est apparu le soutien-gorge, qui était initialement conçu comme un sous-vêtement de sport pour permettre aux femmes de pratiquer des activités physiques sans être gênées par leur poitrine. Cette invention a été considérée comme une révolution pour les femmes de l’époque.
Le soutien-gorge a ensuite évolué pour devenir un vêtement de tous les jours, et a été associé à l’idée d’une silhouette plus naturelle et plus libre. Il a été promu comme un moyen pour les femmes de se libérer du corset et de s’affranchir des contraintes imposées par la mode.
Cependant, le soutien-gorge est également devenu un symbole de la sexualisation du corps féminin et de la pression sociale exercée sur les femmes pour se conformer à des normes esthétiques rigides.
Aujourd’hui, de plus en plus de femmes choisissent de ne pas porter de soutien-gorge, soit pour des raisons de confort, soit pour affirmer leur liberté de choix en matière de mode et de corps. Le mouvement “no bra” est ainsi né, et de nombreuses femmes considèrent aujourd’hui le soutien-gorge comme un symbole d’oppression plutôt que d’émancipation.