Pour quelques individus, la consommation d’alcool sert à pallier un inconfort émotionnel. Il est ardu de se libérer de cette dépendance. Lorsque la dépendance atteint un certain niveau, l’abstinence devient la seule option pour protéger la santé mentale et physique. Quels sont les médicaments permettant de diminuer la consommation d’alcool ? Comment prévenir les rechutes ?
Médicaments
Il existe plusieurs médicaments qui peuvent être prescrits pour aider à réduire la consommation d’alcool ou soutenir le sevrage alcoolique. Certains d’entre eux incluent :
a. Naltrexone : ce médicament agit en bloquant les récepteurs opioïdes du cerveau, ce qui réduit l’envie de boire et le plaisir associé à l’alcool.
b. Acamprosate : il aide à rétablir l’équilibre chimique du cerveau chez les personnes dépendantes de l’alcool et peut réduire les symptômes de sevrage à long terme, tels que l’insomnie, l’anxiété et la dépression.
c. Disulfiram : ce médicament provoque des effets secondaires désagréables (tels que maux de tête, nausées, vomissements, etc.) lorsqu’il est associé à la consommation d’alcool, ce qui décourage les personnes de boire.
d. Topiramate : Bien que ce ne soit pas un traitement approuvé spécifiquement pour l’alcoolisme, ce médicament anticonvulsivant peut aider à réduire la consommation d’alcool et les envies chez certaines personnes.
Il est important de noter que ces médicaments doivent être prescrits et surveillés par un professionnel de la santé.
Thérapies et soutien
En plus des médicaments, des thérapies et un soutien psychosocial sont souvent nécessaires pour éviter les rechutes. Voici quelques approches courantes :
a. Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : cette thérapie aide les personnes à identifier et à modifier les schémas de pensée et de comportement qui contribuent à leur consommation d’alcool.
b. Thérapie de groupe et soutien par les pairs : des groupes de soutien tels qu’Alcooliques anonymes (AA) et autres programmes similaires peuvent offrir un environnement d’entraide et de soutien mutuel.
c. Thérapie familiale : la famille et les proches peuvent jouer un rôle crucial dans le rétablissement d’une personne dépendante de l’alcool. La thérapie familiale peut aider à améliorer la communication et à résoudre les conflits.
d. Gestion du stress et des émotions : apprendre des techniques de gestion du stress, comme la méditation, le yoga ou la thérapie par la pleine conscience, peut aider à prévenir les rechutes en aidant les personnes à faire face aux déclencheurs émotionnels qui les poussent à boire.