Il est vrai que l’évolution de la médecine permet de mieux suivre les grossesses tardives. Cependant les femmes qui prennent des grossesses à 40 ans et plus courent quelques risques qu’il est bon de connaitre.
Les fausses couches
Parmi les risques les plus importants, on peut citer les fausses couches. Alors que le taux de ce risque tourne autour de 15% chez les femmes de 20 ans, il grimpe à 33% chez les femmes de 40 ans et plus encore à 50% concernant les femmes de 45 ans. Les fausses couches se produisent le plus souvent pendant le 1er trimestre de la grossesse et sont dues entre autres causes à des anomalies chromosomiques du fœtus incompatibles avec le bon déroulement de la grossesse.
Autre problème des grossesses tardives, l’utérus. A un âge avancé, l’utérus devient moins accueillant, ce qui ne favorise pas une bonne implantation de l’embryon. Mais aussi, un fibrome placé dans la cavité utérine ou un climat hormonal moins favorable du par exemple à l’insuffisance de progestérone peuvent contrecarrer le développement de l’embryon.
Les fausses couches sont impossibles à prévoir pour le moment mais en cas de répétition de ce phénomène, il est conseillé de pratiquer certains examens notamment une radiographie de l’utérus.
Naissances prématurées et césariennes
Par ailleurs les naissances prématurées ne sont pas à négliger en parlant de grossesses tardives. Elles sont plus fréquentes passé 40 ans et elles sont généralement causées par la présente d’un fibrome volumineux qui pourra entrainer la nécessité de faire naitre l’enfant avant terme.
Aussi, en cas d’hypertension artérielle ou de diabète maternel, ou encore si le poids de l’enfant ne progresse pas suffisamment in utéro et qu’il risque d’être trop faible à la naissance. Ce genre de grossesses se termine très souvent par des césariennes parce que l’utérus ayant perdu de sa plasticité, les contractions sont moins efficaces et le col s’ouvre moins bien. En fait après 40 ans, le risque de passer à la césarienne double.