Lors d’événements publics ou privés, la sécurité des personnes est assurée par des postes de secours. Il s’agit de dispositifs regroupant des secouristes professionnels et bénévoles pouvant intervenir en cas d’accident, de détresse ou de malaise.
Pour être efficace, les postes de secours doivent respecter certaines obligations règlementaires. Découvrez-les ici !
Demande préalable d’autorisation
Une procédure administrative doit être respectée lorsqu’on organise un événement nécessitant un poste de secours. Pour cela, une demande écrite doit être adressée à la mairie ou à l’autorité locale la plus proche, au minimum deux mois avant l’événement.
La demande doit préciser le nombre et le niveau de compétence des secouristes devant intervenir et le matériel à mettre en place. De même, elle doit contenir le plan d’installation du poste de secours ainsi que les modalités de liaison avec les services de secours publics.
Respect des normes sanitaires et techniques
Les postes de secours doivent respecter les normes de qualité et de sécurité qui garantissent des conditions optimales d’hygiène, d’éclairage, d’isolation et d’accessibilité d’un tel dispositif. Ces critères sont définis par des arrêtés d’autorités compétentes, selon la nature et la taille de l’événement ainsi que le nombre de participants attendus.
Présence effective et permanente des secouristes
Les secouristes doivent être présents sur le lieu de l’événement durant toute sa durée. Ils doivent détenir une attestation ou un diplôme reconnu par le ministère de l’Intérieur. Ils doivent aussi être affiliés à une association agréée de sécurité civile comme la Croix Rouge, les Sapeur-pompiers volontaires ou la Protection Civile.
Tenue des registres d’interventions
Il est indispensable de tenir un registre des interventions devant enregistrer toutes les actions menées par les secouristes ainsi que les informations relatives aux personnes secourues. Ce registre doit être transmis au maire ou au DDSIS (Directeur Départemental des Services d’Incendie et de Secours) dans un délai de quinze jours après l’événement.
Par ailleurs, le registre doit aussi être conservé pendant au moins cinq ans et doit être accessible aux autorités compétentes en cas de litige ou de contrôle.