Attention danger ! Si une semaine de ski est idéale pour se remettre en forme, on ne se méfie jamais assez du soleil. Ophtalmies des neiges, brûlures et lésions : chaque année les accidents se multiplient et laissent des séquelles parfois très graves. Le BAba des précautions à prendre.
Protégez votre peau pour éviter l’irréversible
À la montagne, bien plus que partout ailleurs le soleil est dangereux. En effet, la proportion des UV ambiants augmente avec l’altitude, alors que l’atmosphère se raréfie et exerce une action filtrante moindre. Surtout, l’exposition au soleil est double avec la réverbération des rayons sur la neige pouvant atteindre 90%, soit 4 à 5 fois plus que sur l’eau !
Il vous faut choisir une crème avec un spectre large filtrant les UVB et les UVA. Profonds, les UVA provoquent des altérations des fibres élasthannes, et peuvent aussi causer des modifications de l’ADN entraînant des cancers cutanés. Il vous faut choisir un indice de protection en conséquence. La mention écran total ne veut rien dire, une crème laisse toujours passer des petites quantités de rayons. Les peaux sensibles laiteuses ou claires opteront pour un indice 40, les peaux mates pourront se contenter d’un indice moins élevé autour de 30. L’application est à renouveler 4 ou 5 fois dans la journée, n’oubliez pas les oreilles et le cou.
Attention les yeux
Si beaucoup de skieurs sont affectés par une ophtalmie des neiges qui se caractérise par une inflammation aiguë, les effets à long terme du soleil sur nos yeux sont souvent invisibles. Ni douleur, ni gêne et pourtant les dommages sont bien là. Les rayonnements UV peuvent notamment augmenter la probabilité d’être affecté d’une pathologie oculaire, comme la cataracte ou la dégénérescence maculaire.
Vos lunettes doivent être enveloppantes. Idéalement, optez pour un masque de ski ou des lunettes de glacier avec une protection latérale. Des lunettes de ville sont insuffisantes, jusqu’à 20% des rayons atteignent l’œil en passant autour des verres. Choisissez des lunettes portant le sigle CE, CE3 minimum et CE4 pour les jours de grande luminosité.