Parmi les constructeurs français, Citroën a souvent été réputé pour ses innovations et ses modèles emblématiques. Traction Avant, 2CV, DS, Xantia… Des noms qui marquent et ont tous apporté quelque chose à l’industrie automobile.
Ce n’est pas pour rien que les fans de chevrons se comptent encore nombreux depuis la création de la marque en 1919. Alors accrochez-vous pour ce tour d’horizon des 5 concept-cars oubliés les plus fous signés Citroën. Des modèles uniques présentés lors de salons automobiles ou à des occasions particulières !
Citroën C10 (1956)Aérodynamisme. Un mot devenu indissociable des véhicules électriques : jantes spécifiques, coefficient de trainée de plus en plus bas (Cx)… Mais Citroën l’avait déjà bien compris dans les années 1950 avec ce concept en forme de goutte d’eau. Il a fallu trois années de recherche et plusieurs maquettes pour arriver à ce résultat : un Cx de 0.258. A titre d’exemple, une Ferrari 458 Italia ne peut faire mieux que 0.33…
Ce minuscule véhicule peut ainsi accueillir 4 personnes et leurs bagages d’après les dires de l’époque ! Et malgré son petit bicylindre de 425 cm3 repris de la 2CV, la C10 ne se traîne pas. La raison est simple : elle ne fait que 382 kg à vide grâce à sa carrosserie tout en aluminium. Cela lui permet d’atteindre les 110 km/h sans problème. Le tout avec une consommation évidemment dérisoire. Et si c’était elle la précurseur de la voiture propre ?
Citroën Activa (1988)Salon de Paris 1988. Citroën présente l’Activa, appellation bien connue des passionnés, qui se retrouvera plus tard sur la XM puis la Xantia. Celle-ci, comme son nom l’indique, est la première à cacher la fameuse suspension Hydractive du constructeur. Les ressorts pneumatiques peuvent être réglés en temps réel grâce à des commandes dans l’habitacle. Et ainsi se montrer plus ou moins souple selon la route ou vos besoins. On peut aussi citer les quatre roues motrices et le V6 qui équipera des modèles de série par la suite.
Le cockpit (voir diapo) est tout aussi impressionnant. Voyez plutôt, on se croirait dans une Tesla tout droit venue des années 1980 ! Les commandes de climatisation numériques et des écrans façonnent l’habitacle. Mais difficile d’y voir clair avec ces dizaines de boutons…
Citroën Berlingo Bulle (1996)L’idée de la Bulle était de proposer une 2CV moderne en reprenant tout ce qui a fait son succès. Pas chère, facile à construire et produire et assez habitable pour emmener toute la famille sans jamais se soucier de la place. La banquette arrière peut accueillir trois adultes tandis que la hauteur sous plafond est bien suffisante et le coffre, assez grand. C’est pour ce faire que Citroën a pris une base de Berlingo (utilitaire). Avec un design plutôt particulier il faut l’avouer. Cette rondeur visuelle sera d’ailleurs reprise sur la C3 quelques années après.
Les gros plastiques apparents permettent de protéger la voiture en ville. Le petit bloc 1.1 de 60 ch, déjà éprouvé sur le Berlingo, suffit à emmener ce beau monde sur les routes de l’Hexagone. Une vraie voiture pratique en somme, qui comme Citroën sait bien le faire, se différencie parmi tant d’autres.
GTbyCitroën (2008)Après la Bulle, c’est le choc des cultures ! Cette supercar au design invraisemblable paraît sortir du circuit de la Sarthe au Mans. Musclée et sculptée, la GT a été spécifiquement créée pour le jeu Gran Turismo 5. Les entrées d’air larges à l’avant, la bulle de cockpit et l’aileron mobile lui donnent un aspect de voiture de course. Sans compter les énormes appendices aérodynamiques à l’avant et à l’arrière. Une beauté qui a finalement été produite à 6 exemplaires pour 1,1 million d’euros.
Même si les caractéristiques techniques n’ont pas fuité, la GT aurait un moteur par roue pour développer plus de 750 ch et atteindre les 375 km/h en pointe. D’autant que l’énergie provient d’une pile à hydrogène, elle ne dégage pas d’émissions de CO2. Un monstre réservé aux circuits, vous le comprendrez aisément.
Citroën Tubik (2011)Un concept de monospace futuriste au look sexy, est-ce bien sérieux ? Citroën l’a fait avec ce Tubik présenté au salon de Francfort 2011. Ce dernier rend hommage au « TUB », utilitaire produit à partir de 1939 et répandu dans toute la France, notamment utilisé pendant la guerre ou par la gendarmerie. La grande calandre et les jantes de 22″ lui donnent ce cachet moderne supplémentaire pour l’inscrire dans le XXIe siècle.
La marque française s’est fait plaisir avec deux portes à ouverture différente : côté conducteur en élytre façon Lamborghini, côté passager à la mode papillon, rappelant la célèbre Mercedes 300 SL. Et il en faut de l’accessibilité pour faire monter les neufs personnes capables d’être accueillies à bord. Un habitacle où les sièges peuvent pivoter comme dans un salon. Mais la conduite autonome a, depuis, pris du plomb dans l’aile.
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