Lorsque l’on s’apprête à prendre la route, on doit en théorie toujours s’assurer que sa voiture est en bon état de fonctionnement et qu’il ne manque rien. Tout doit y passer : les pneus, afin de voir s’ils ne sont pas à plat, les feux ou encore les rétroviseurs. Comme tous les éléments de sécurité, ces derniers sont obligatoires sur tous les véhicules, et doivent évidemment être en bon état, c’est à dire non cassés et pas recouverts de saletés. Dans le cas contraire, vous risquez alors une amende de 68 €, qui peut être minorée à 45 € en cas de paiement rapide. Mais certains se posent la question de l’obligation du rétroviseur droit. Qu’en est-il vraiment ?
Un rétroviseur facultatifCela peut sembler être une question un peu bête, au premier abord. Sauf qu’en réalité, c’est loin d’être le cas, bien au contraire. Car non, tous les rétroviseurs ne sont pas obligatoires, et c’est justement le cas du droit. L’arrêté 20 novembre 1969 relatif aux rétroviseurs des véhicules détaille justement les règles, et souligne que les voitures particulières doivent seulement avoir « un rétroviseur intérieur et un rétroviseur extérieur situé sur la partie gauche du véhicule. Les voitures particulières ayant les carrosseries commerciales et breaks devront également avoir un deuxième rétroviseur extérieur situé à droite. En outre, lorsque le type de construction du véhicule est tel que le rétroviseur intérieur ne peut remplir son office, le véhicule doit comporter également un rétroviseur extérieur situé à droite ».
Le rétroviseur extérieur droit n’est donc pas obligatoire, sauf dans certains cas particuliers, ou en l’absence de rétroviseur intérieur.
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