Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire en France depuis juillet 1973, et selon l’article R412-1 du Code de la route : « en circulation, tout conducteur ou passager d’un véhicule à moteur doit porter une ceinture de sécurité homologuée, dès lors que le siège qu’il occupe en est équipé ».
Malgré la règlementation, certains usagers de la route cherchent toujours à s’en passer, mais parmi les idées reçues sur la ceinture, certaines peuvent être tout à fait légitimes. C’est le cas des femmes enceintes, qui s’inquiètent pour la santé de leur progéniture. Toutefois, celles-ci ne rentrent pas dans le champ des exceptions accordées en cas de morphologie inadaptée au port de la ceinture, ou d’exercice d’une profession nécessitant des arrêts réguliers (conducteur de taxi, véhicules de secours ou de livraison), et ne peuvent donc pas être dispensées du port de la ceinture.
Port de la ceinture : une meilleure protection pendant la grossesseSelon la Sécurité Routière, en plus d’être obligatoire, le port de la ceinture de sécurité pour les femmes enceintes est nécessaire, car il protège à la fois la mère et son enfant en cas de collision. L’organisme public en charge de la politique de sécurité routière précise également que les accidents de voiture sont la cause principale des traumatismes sérieux pendant la grossesse.
Selon une étude américaine, qui a recensé 57 accidents de voiture impliquant des femmes enceintes d’au moins 20 semaines, 80 % d’entre elles qui n’avaient pas attaché leur ceinture de sécurité ont perdu leur fœtus, ont accouché prématurément ou ont souffert de complications. De plus, en cas d’accident à 30 km/h, les femmes enceintes sans ceinture de sécurité ont 70% de risques de perdre leur bébé, tandis que le risque n’est que de 12% pour les femmes attachées.
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