Rater son contrôle technique n’est pas une fatalité. Lorsque vous avez une ou plusieurs défaillances suffisamment importantes, une contre-visite est organisée deux mois plus tard. Celle-ci vérifie que la voiture fonctionne correctement sans mettre en danger qui que ce soit. Pour rappel, le CT avait déjà été rendu plus difficile en 2018 et vous risquez de ne plus pouvoir conduire votre voiture si la contre-visite est négligée.
Les motifs de contre-visite
Modèles neufs mis à part, tout véhicule de plus de quatre ans doit passer au contrôle technique, ce dernier pouvant par exemple être effectué au Centre de contrôle technique dekra Montpellier. Et ce tous les deux ans afin de valider sa présence sur nos routes. L’examen est réalisé par un professionnel comme un garage qui vous remet une fiche récapitulative à la fin. Toutes les défaillances identifiées sont classées en trois catégories : mineures, majeures ou critiques. Il existe 139 problèmes mineurs qui n’entraînent aucune obligation de réparation. La plupart du temps, ce sont des éléments non dangereux et/ou esthétiques ou très légèrement abîmés par rapport à l’origine.
C’est à partir des défaillances majeures que le contrôle technique tique. Il existe près de 350 points différents qui, s’ils sont invalides, vous obligent à la contre-visite. A partir de ce moment-là, vous avez 2 mois pour présenter votre véhicule. En revanche, si vous avez affaire à une défaillance critique, il vous faudra faire vite. En effet, la carte grise du véhicule n’est alors valable que jusqu’au lendemain de votre passage au CT. Seule une attestation spécifique d’un garage vous permettra de rouler au-delà de ce délai.
Que faire dans ces cas là ?
Après un examen raté dans un centre de contrôle, il vous est tout à fait possible de passer la contre-visite autre part. On compte près de 6 000 centres dédiés et agréés en France. Il vous faudra débourser entre 10 et 35 €. Souvent offerte avant la réforme du 20 Mai 2018, la contre-visite est désormais systématiquement facturée.
Les problèmes majeurs peuvent être bien différents et plus ou moins graves :
- identification du véhicule : plaque illisible, absence d’éclairage de cette dernière…
- direction, freinage, anomalies mécaniques diverses
- visibilité trop mauvaise : essuie-glaces, feux ne fonctionnant plus, pare-brise fissuré…
- pneumatiques : souvent sous-estimés, les pneus en mauvais état rendant la voiture dangereuse
- fuites de liquides, carrosserie endommagée, rouille excessive…
En bref, la contre-visite c’est important et il faut être sérieux dans les réparations pour ne pas voir votre voiture perdre son homologation.