La crise des missiles de Cuba était une situation de conflit intense entre les États-Unis et l’Union soviétique en octobre 1962. L’Union soviétique avait installé des missiles nucléaires à Cuba, ce qui a été considéré comme une menace directe pour la sécurité nationale des États-Unis. Les États-Unis ont réagi en imposant un blocus naval de Cuba pour empêcher l’Union soviétique de livrer des missiles supplémentaires et de l’équipement militaire. La tension est montée de manière exponentielle entre les deux superpuissances, laissant le monde au bord d’une guerre nucléaire totale.
Cependant, grâce à des négociations intenses menées par des diplomates des deux côtés, une solution pacifique a finalement été trouvée. L’Union soviétique a accepté de retirer ses missiles de Cuba en échange de l’engagement des États-Unis de ne pas envahir Cuba et de retirer ses missiles nucléaires déployés en Turquie. Cette crise a été considérée comme un moment crucial de la guerre froide et a propulsé le monde au bord d’une catastrophe nucléaire. Cependant, cela a également permis aux deux superpuissances de reconnaître la nécessité d’une cogestion pour éviter une telle situation à l’avenir.
Par la suite, l’Union soviétique et les États-Unis ont progressé dans la négociation de traités de limitation des armements nucléaires, tels que le Traité sur la limitation des essais nucléaires et le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Ces accords ont contribué à réduire les tensions entre les deux superpuissances et à prévenir une guerre nucléaire. En fin de compte, la crise des missiles de Cuba a montré aux deux superpuissances que la communication et la négociation étaient essentielles pour éviter des conflits destructeurs.