Des technologies de plus en plus accessibles en termes de coût et de simplicité d’installation peuvent inciter à éclairer plus que nécessaire les extérieurs d’une maison. Or, la lumière artificielle nocturne génère en effet une pollution lumineuse qui impacte négativement la faune, la flore et les écosystèmes y compris dans nos jardins.
Sachez tout d’abord qu’il existe une réglementation en matière d’éclairage extérieur
Des prescriptions ont effectivement été fixées en 2018, notamment sur les éclairages de sécurité et de confort des particuliers, c’est-à-dire par exemple des éclairages de cheminement dans son jardin, l’entrée de son garage ou de sa maison. Il est également interdit pour tous d’éclairer l’eau, qu’il s’agisse d’une mare, d’un bassin, d’un étang car les milieux aquatiques sont particulièrement sensibles à la lumière artificielle nocturne. Dans tous les cas, la responsabilité de chacun est de limiter autant que possible l’éclairage extérieur la nuit.
Le moindre éclairage a un impact sur la biodiversité.
Même une simple veilleuse LED pourtant plus économe en énergie, peut constituer un piège pour des insectes. La lumière artificielle supprime et fragmente les milieux de vie des espèces – qui n’iront plus dans les zones éclairées. Elle perturbe les relations entre les espèces. Elle affecte aussi le sommeil des animaux diurnes et le cycle biologique de la flore.
Donc si vous avez besoin d’éclairage, il est préférable de miser d’abord sur la sobriété lumineuse et d’installer des éclairages qui auront le moins d’impacts possibles.
Aucune lumière ne doit être émise vers le ciel. Il faut éclairer uniquement la surface utile et au moment utile, réduire le nombre de points d’éclairage au strict nécessaire, privilégier les couleurs ambrées jaunes/oranges qui sont les moins néfastes et enfin équiper les éclairages d’un détecteur de présence et d’une minuterie pour éviter qu’ils restent allumés en permanence.