Au beau milieu de l’hiver rien de tel qu’un bon feu de bois qui crépite pour réchauffer les cœurs et les corps. Mais posséder une cheminée demande quelques bons réflexes…
Le ramonage et la loi
Pour fonctionner en toute sécurité durant les grands froids, une cheminée doit être ramonée. La loi est explicite à ce sujet : tout propriétaire est tenu de faire ramoner le conduit de sa cheminée deux fois par an par un professionnel ou sous sa certification, dont une fois au moins durant la période d’utilisation.
Derrière cette injonction légale se cache surtout une règle de sécurité de base. Suie, branches, nids… de nombreux éléments peuvent en effet venir obstruer votre cheminée.
Or, si elle se met à refouler, gaz et flammes peuvent rapidement envahir votre habitation.
Protection indispensable contre les feux de cheminée et les risques d’intoxication, le ramonage s’avère en outre économique, puisqu’il permet une meilleure combustion du bois, donc une consommation restreinte. Entre deux ramonages, si vous considérez que votre cheminée commence à être encrassée, ajoutez une bûche de ramonage dans votre feu : ses sels minéraux métalliques assainiront les conduits.
L’entretien régulier
Parois, vitre, plaque en fonte, manteau… Le conduit n’est pas le seul à demander un peu d’entretien. Le geste le plus régulier à effectuer ? Vider les cendres, à l’aide d’un aspirateur spécial, ou d’une pelle et d’une balayette dédiés. Vous pouvez en garder un peu pour vos plantes : c’est un excellent fertilisant et anti-limaces. Si vous avez un insert, vous pouvez également en utiliser un peu pour laver la vitre : humidifiez du papier journal, trempez-le dans de la cendre, frottez-la avec et elle sera impeccable !
Pour les cheminées ouvertes, c’est le manteau qui demande quelques soins : lorsque le foyer n’est pas fermé, les parois extérieures peuvent en effet noircir assez rapidement. Afin de faire disparaître les tâches de suie sur de la pierre ou de la brique, commencez par passer l’aspirateur par-dessus. Puis enlevez ce qui reste à l’aide d’une brosse dure trempée dans un mélange d’eau tiède et de bicarbonate de soude. Pensez également à donner de temps en temps un petit coup d’éclat à vos plaques en fonte et aux parois du foyer.
Les bons réflexes
Une cheminée qui s’encrasse rapidement n’est pas une fatalité. A condition d’être vigilant concernant ce que l’on y fait brûler. Proscrivez ainsi les bois verts, humides, peints ou teints, l’aggloméré, le contreplaqué et les pages en papier glacé, et évitez autant que possible les résineux. L’idéal ? Les bois durs : charme, chêne, hêtre, frêne, fruitiers… Si vous avez du mal à faire partir votre feu en raison de leur densité, n’utilisez ni carton ondulé, qui pourrait boucher le conduit, ni papier journal, qui l’encrasse, mais recourez plutôt aux allume-feu. Pensez enfin à prévoir un sac ou un panier à bûches pour stocker votre bois : cela vous évitera bien des passages d’aspirateur.