Le jardinage est une activité qui fait de plus en plus d’émules. Une des conséquences est que la consommation en support de culture : tourbe, fibre, coco, écorce, compost, terre de bruyère… ne cesse d’augmenter. En termes de volumes, la tourbe représente plus de 50% du volume total des supports de culture.
La tourbe provient des tourbières qui sont des écosystèmes uniques jouant un rôle important, véritable bouclier contre le changement climatique quand elles sont en bon état.
Les tourbières stockent dans leur sol de grandes quantités de carbone. Sachez également qu’elles sont constituées à 90% d’eau, ce sont donc de véritables « châteaux d’eau ». Elles accueillent aussi une grande diversité d’espèces : de nombreux oiseaux y nichent, les amphibiens comme les grenouilles et les salamandres viennent y pondre, au printemps. On y trouve enfin une grande quantité d’insectes comme les libellules. A contrario, les tourbières dégradées et exploitées sont sources d’émission de gaz à effets de serre.
Consommer du terreau sans tourbe pour jardiner et entretenir les espaces verts permet de préserver les tourbières.
Avant d’acheter, regardez bien les étiquettes de composition des sacs de terreau pour vous assurer de l’absence de tourbe. On en trouve d’ailleurs de plus en plus dans le commerce ainsi que des plantes cultivées sans tourbe.
Ce comportement d’achat a donc un triple objectif : lutter contre le changement climatique, protéger notre ressource en eau et préserver la biodiversité.
Mais le meilleur support de culture reste la terre de votre jardin. Un bon binage, un bon paillage, du compost et des essences locales restent les clefs de réussite du jardinier.Pour plus d’information, rendez-vous sur https://ofb.gouv.fr et sur inc-conso.fr.